C’est pas « ton » bateau
Par Marc à 23:49 :: Construction
« T’as vu comme ils ouvrent nos armoires! »
Pas de doute, la foule qui se presse à l’intérieur, ma fille n’aime pas… Sylvie non plus d’ailleurs. Et c’est vrai qu’il ne faut pas trop s’attarder en ce premier samedi de salon. C’est la foule, c’est le défilé, et chacun fait exactement comme nous faisions les années précédentes… on touche à tout, on ouvre tout,on commente tout.
Alors il ne faut pas rester… ou essayer de faire abstraction du « mon », du « notre », oublier le nom sur le tableau arrière, et considérer Chamade comme un bateau d’exposition. Mais c’est plus facile à dire, à « conceptualiser », qu’à faire. Surtout quand les copains sont là et qu’ils veulent une visite guidée. Alors on essaie de ne pas regarder… de ne pas s’offusquer de cette bouteille de coca retrouvée sur les coussins, de ne pas faire de remarque au maladroit qui force pour remettre en place un plancher…
Se taire, laisser faire, confier le bateau à l’équipe du stand, oublier et vite partir… y’a tant à faire dans le salon…
01 décembre2006
Chamade au salon de Paris
Par Marc à 22:16 :: Construction
9h55 ce vendredi 1er décembre. Une fois de plus je me retrouve devant les portes du Salon nautique pour la journée presse et professionnelle. Une fois de plus, mais avec une tension, une excitation inhabituelle.
Le cœur bat un peu la chamade ce matin.
C’est vrai que là, il ne sera pas question d’aller voir, observer, comparer, évaluer ou rêver… Mais d’aller tout simplement découvrir enfin « Chamade » terminé. La dernière fois que je l’ai vu, c’était le 29 septembre: une coque nue, une carcasse d’aluminium. Et là dans 3 minutes, il devrait être enfin visible terminé.
10h00, les portes s’ouvrent, je remonte l’allée centrale sur 50 mètres et le voilà, en devanture du stand Alubat. Et c’est vrai que ça change.. que ça rutile, que ça brille. Il est vraiment top. J’aurai envie de grimper quatre à quatre sur le pont.. mais non, soyons civilisé… Il faut saluer l’équipe du chantier puis presque nonchalamment grimper sur la plateforme du stand…
Un grand « Chamade » sur le tableau arrière, pas de doute.. ce n’est pas un quelconque voilier d’exposition… c’est bien le nôtre. Là, immobile, rutilant et surtout terminé. Un tour à l’intérieur pour y découvrir que tout est en place. Aménagement, électronique, chauffage, dessalinisateur… tout est installé, tout est fini, et bien fini. les finitions sont impeccables, ça sent le bois neuf… On hume, on s’imprègne, le moment est délicieux. Incroyable d’ailleurs de le voir ainsi tout juste deux mois après ma dernière visite aux Sables d’Olonnes. Sachant que le bateau a dû être mis sur le camion il a y plus d’une semaine, il aura suffit au chantier d’à peine six semaines pour l’aménager complètement: à savoir, peinture, isolation, aménagements intérieurs et montage de toute la tuyauterie ainsi que les cablages électriques. Voilà qui dénote d’une sacrée organisation. Et tout semble impeccable au terme de la première visite qui ne peut évidemment pas être appronfondie en ces circonstances.
29 septembre 2006
Début de l’aventure
Par Marc à 21:59 :: Construction
Quand la porte s’est ouverte ce vendredi 29 septembre tout a basculé en un seul instant. IL EST LA. Derrière cette porte du chantier Alubat, dans cette halle de chaudronnerie. Une masse brillante, froide dans la lumière un peu blafarde.
Dieu qu’il parait grand, ventru. Pas beau. Forcément pas beau en terme d’esthétique pure. Ce n’est pour l’heure qu’une coque en aluminium, griffée, marquée de ses cordons de soudure, entourée d’un échaffaudage. Pas de quoi s’extasier. Mais c’est bien connu, les bébés ne sont que rarement beaux à la naissance, sauf bien sûr pour les parents. Et ce 29 septembre, c’est bien une forme de naissance. En une seconde on avait quitté les dossiers, les projets sur papier, les rêves, les idées, les formes imaginées, les conjectures, les questions, les doutes, les certitudes… Au moins pour un instant… Car il est là, bien réel, bien concret, froid sous la main, mais là. CHAMADE est une réalité, l’aventure commence vraiment.