Banco pour les bangkas

Au large ce n’est tout d’abord qu’un vrombissement pétaradant…

Pour peu que la mer soit agitée, on cherche un long moment avant d’apercevoir l’araignée sur laquelle est installé le pêcheur philippin… bienvenue au pays des bangkas

Autant la Polynésie est le royaume du catamaran, autant aux Philippines le trimaran est roi.

La bangka est partout… la bangka sert à tout…

C’est le vélo des écoliers…

L’autobus collectif

La limousine pour touristes

L’outil de travail des pêcheurs

Les bangkas sont l’essence même des villages philippins.

On y possède rarement une moto, pratiquement jamais une voiture, mais on a forcément construit sa bangka.

Prenez quelques bambous, chauffez-les au coin du feu, courbez-les et bloquez-les une semaine… et voilà les balanciers…

Une armature légère en bois… du contre-plaqué cloué, 2-3 couches de peinture…

Du fil nylon pour attacher le tout… et l’affaire est réglée…

La bangka est légère, souple… comme le roseau, elle plie mais ne rompt pas…

Reste encore à la motoriser… la pagaie se faisant de plus en plus rare…

Pour cela prenez une hélice en inox, un arbre métallique et surtout un moteur à essence. (5 à 8 chevaux pour les plus petits modèles). Enfin pour ne pas perdre trop de puissance, pas de pot d’échappement… Juste un tube à l’air libre et bonjour les oreilles…

Le résultat est assourdissant… peut-être est-ce l’origine de la terrible (mais méritée) réputation des Philippins en matière de karaoké, eux qui chantent aussi fort que faux !

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