Ça nous a pris toute la journée, mais c’est fait, Chamade est à terre pour l’hiver.
Avant de se mettre sous le travelift, il a fallu démonter les pataras (haubans arrière) sans oublier d’en mesurer la tension.
Puis il a fallu tirer Chamade, sans son moteur, déjà rincé à l’eau douce et déjà rempli d’antigel (plus simple à faire au ponton que sur le terre-plein).
Une manœuvre qui aurait été facile de bon matin mais qui s’est avérée plutôt délicate une fois le vent levé, Chamade jouant à la toupie entre ses deux canots remorqueur ! Heureusement que nos voisins de ponton, les Canadiens de « Candine » et de « Sea Rover 2 » étaient là pour nous prêter la main.
Puis est venu le moment du calage. Solution proposée par le chantier : déposer Chaade sur des gros blocs plastique remplis de polystyrène expansé (Sagex).
Mais Chamade à peine déposé que ceux-ci commençaient à s’affaisser sous le poids (11 tonnes).
Vu nos expériences douloureuses en Islande et en Alaska, nous refusions ce calage, demandant que le bateau soit déposé sur deux madriers. Encore fallait-il en trouver ! Puis passer à la pause repas, puis trouver les bons étais pour bien empêcher tout renversement.
Bref il étai finalement 17 heures quand Chamade s’est retrouvé sur son lit d’hivernage.
On pouvait descendre les couleurs
Et ranger les voiles bien au sec.
Encore deux jours de rangements et nettoyage et nous pourrons commencer une nouvelle tranche d’exploration chilienne, terrestre cette fois-ci-
Merci quand même à l’équipe technique du Club Deportivo Nautico Reloncavi dont la gentillesse mais aussi une certaine désorganisation nous ont rappelé qu’au Chili tout est possible mais que ça prend du temps!
Oui, c’est du travail et beaucoup de discussions mais, au final, tout s’arrange. Nous, les Suisses, avons un peu tendance à faire rapidement les choses ! Comme me disaient les Africains avec qui j’ai travaillé,: »Nous, on a le temps, vous, vous avez les montres. » Amitiés. Françoise