Le terre aperçue, restait à se faufiler entre l’ile de Chiloe et le continent par le fameux canal de Chacao.

Canal redouté pour ses courants atteignant les 10 nœuds lors des grandes marées. Un courant qui, lorsqu’il s’oppose à la houle d’ouest les journées de mauvais temps, provoque des vagues qui peuvent facilement retourner un voilier. Mais rien de tel lors de notre passage, si ce n’est que poussé par la marée montante, c’est à plus de 11 nœuds que nous nous sommes glissés entre les piliers du futur pont en construction.

Une fois au coeur de la baie d’Ancud, le brouillard se dissipait, laissant le paysage apparaître dans toute son ampleur. Au loin la Cordillère et ses volcans, dont le magnifique Osorno, immense cône culminant à 2652 mètres, là où règnent les neiges éternelles. Je n’aime pas jouer aux comparaisons, mais c’est vrai que cela me fait penser à la baie d’Avatcha au Kamchatka, pays des volcans à l’autre extrémité du Pacifique, où nous étions il y a maintenant 5 ans.

A 18 heures nous tournons les amarres au ponton du Yate Club. On se sent tout drôle, les bras ballants sur une mer immobile. Allez c’est juste l’heure de l’apéro. On peut joyeusement se l’offrir puisqu’en navigation on ne boit jamais d’alcool à bord, et qu’avec cette longue traversée nous avons pris de l’avance en faisant un « Dry January » en décembre !
Une arrivée de supers skippers !
Bravo et belle récompense avec cette belle vue
Vous méritiez aussi l’apéro votre moussaillon le dit ..
Cool maintenant , profitez .Bisous