Allez… vous en prendrez bien une dernière… une dernière dose de politique polynésienne, avant que nous quittions le « Peï », ce qui ne devrait plus tarder maintenant.
Une politique qui aura eu l’heur de nous passionner durant ces quatre mois. Une période charnière pour la Polynésie avec la chute de l’indéboulonnable Gaston Flosse.
Et pourtant…. il suffit de voir la Une de la « Dépêche » pour constater que « l’animal » n’est pas encore mort
Oh non, n’allez pas croire que l’homme s’est retiré, bien au contraire… Tenant son parti par les c… il s’est empressé de se faire engager comme « conseiller » par le Tahoera’a (son parti) et dispose ainsi d’un bureau « administratif » dans les locaux même de l’Assemblée!
Il est vrai qu’il doit absolument garder la main puisque si, dans un premier temps, son successeur adoubé Edouard Fritsch a été vu comme une sorte de marionnette dans les mains de son mentor, à peine élu à la tête du « Peï » le voilà qui manifeste sa volonté de tirer une trait sur toute une époque (celle de Flosse). Avec son nouveau gouvernement le nouveau Président montre des signes d’ouverture vers l’opposition, parle de transparence, promet un réexamen du projet hôtelier pharaonique de Gaston Flosse, le fameux Manaha Beach (3000 lits à Papeete!)…
De quoi provoquer la réaction de « l’Ex » qui via son parti bloque toutes ses nouvelles décisions (voir la Une de la Dépêche ci-dessus)…
De quoi, pour nous, rappeler Juan Carlos vu comme une marionnette de Franco, ou encore Frederik de Clerk apparemment un bon soldat de l’apartheid faire fi de leur mentor et changer le cours de l’histoire une fois au pouvoir…
Alors Edouard Fritsch va-t-il pouvoir « vraiment » faire oublier le système Flosse? En aura-t-il les moyens? A suivre…