(Par Sylvie)
On a eu beau prendre le train pour aller visiter Kyoto, nous avons été rattrappés par la marée.
La marée humaine qui en toute saison (surtout celle des Sakura), submerge la ville impériale.
Chaque année Kyoto accueille 50 millions de touristes. Et il faut bien le dire, ça gâche un peu.
Mais en bons marins que nous sommes, nous avons surfé tant bien que mal sur les musts, les incontournables temples, sanctuaires et châteaux…
…les somptueux jardins que les Japonais(e)s arpentent parfois en costume traditionnel, Smartphone à la main, pour le fun ou le selfie.
Par bonheur, nous avons pu goûter quelques bons moments de zénitude…
dans les jardins « secs », d’une beauté nue qui force le silence et la contemplation.
À Ponto-Cho, l’ambiance est moins chaude qu’annoncée dans les guides touristiques : les lampions balisent les ruelles où les restaurants, les boutiques d’objets traditionnels et les bars à geishas en minijupes occupent les vieilles maisons des vraies geishas.
Finalement, en dehors des parcours bondées de la ville musée, Kyoto n’a plus grand chose d’impérial, c’est une cité japonaise comme tant d’autres, où le beau et le laid se collisionnent, où l’ancien et le moderne cohabitent, en toute dysharmonie.
Trois jours, me direz-vous, c’est trop peu pour savourer pleinement les imposantes reliques de l’histoire millénaire de l’Empire du Soleil Levant. Heureusement entre deux trains la seule chose qu’on ne pouvait ne pas rater c’est la spectaculaire gare de Kyoto.
Impériale, non ?