La mer: ça conserve!

6 octobre : Nous voici de retour à Raiatea. Nous, c’est-à-dire Jean-Pierre Geiser, équipier fidèle, et Marc, entrain de rassembler courage et énergie avant une longue période de navigation qui devrait nous conduire tout d’abord aux iles Gambier puis au Chili.

Mais les possibilités de ravitaillement sont faibles aux Gambier. Les vivres frais et le carburant n’arrivent que toutes les 3 semaines. Et le passage du bateau est prévu le 11 novembre. Autant dire qu’il ne faudra pas compter là-dessus et que nous avons établi une série de menus entièrement basés sur des conserves. Beaucoup de conserves. Viandes, légumes, sauces, plats cuisinés….

(Et déjà organisé avec la compagnie de navigation, la dépose sur place d’une bouteille de gaz et d’un fût de 200 litres de diesel)

Chamade attend sa mise à l’eau

Nous multiplions les allers-retours aux supermarchés de Raiatea et enfournons une bonne septantaine de boîtes, des kilos de riz et de pâtes sans oublier une multitude de biscuits pour les en-cas des quarts de nuit.

Et oh surprise… tout entre !

Et pendant que Jérôme, du chantier naval, termine les finitions de la couche d’antifouling, nous installons la dernière nouveauté ramenée d’Europe : un mât de charge pour soulever le moteur du dinghy ! La leçon du lumbago de juin est retenue !

Jeudi 13 octobre, c’est le départ pour une première étape vers Tahiti. Mais mauvaise surprise en mettant le contact : rien ne se passe ! Pourtant la veille, à la mise à l’eau, le moteur était parfaitement reparti. C’est le MDI, un boîtier qui commande l’électronique du moteur qui est HS. Une panne récurrente depuis quelques années sur les moteurs Volvo.

Heureusement, méfiant,  notre ami Gwen, concessionnaire Volvo des Sables d’Olonne nous en avait donné un de rechange au cas où. Reste que cette pièce est capitale et qu’il va falloir en racheter une de réserve à Tahiti (vérification faite par téléphone, on en réserve une) pour le prix bagatelle de 700 CHF !

Et dire qu’il y en a qui imagine que le vent et la voile sont gratuits !

3 commentaires

  1. DUPONT Répondre

    Bonjour,
    Je vous remercie pour votre blog que suis avec bonheur depuis longtemps. J’ai trouvé une solution sur internet pour votre boîtier MDI Volvo. Je trouve que l’endroit de ce boîtier MDI est placé de manière complètement anormale à côté l’échangeur. Ce type de boîtier électronique à vraiment besoin de ventilation : c’est la base du fonctionnement des composants électroniques.
    https://stellamaris3.fr/moteur/le-mdi-des-penta-volvo-d2

    Bonne lecture
    Cordialement
    Jacques

    • Marc Répondre

      Merci pour votre message. Oui le montage du MDI est étrangement placé sur ces moteurs Volvo.
      Cela dit, sur notre premier D2-40 jamais eu de problème en plus de 5000 heures de fonctionnement. Alors que la, sur le nouveau D2-40, le MDI lâche après 500h. Allez comprendre!!!
      Par précaution j’ai retiré le nouveau MDI du boîtier moteur en le fixant côté cloison. J’espère que cela le protègera. Et j’ai quand même dépensé 700€ à Tahiti pour un MDI de rechange. Notre programme ne nous permet pas de prendre de risque.

  2. Neyroud Favre Françoise Répondre

    Hello !

    Contente de savoir qu’un mât de charge a été installé, ce qui vous protégera.
    A part cela, toutes ces boîtes de conserve, ce n »est pas très gai et qu’en faites-vous, une fois qu’elles sont vides ?
    J’espère que vous n’avez pas pris qu’un seul ouvre-boîtes parce que cela aussi, je pense, peut se casser.
    Merci de nous donner de vos nouvelles et salutations à tous les deux.

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