Même ici à 55 degrés de latitude sud, là où l’on s’emmitoufle en plein été, les splendides glaciers de Patagonie n’échappent pas au réchauffement climatique.
Nous voilà arrivés en Terre de Feu, au pied de la Cordillère de Darwin bardée de glaciers qui descendent vers la mer. Ces glaciers en compagnie desquels nous fêterons la Nouvelle Année.
Le premier sur notre route, le Ventisquero se cache au fond du Seño du même nom. Un vrai fjord de 20 km de long et tout au fond, au détour d’un coude, le Ventisquero qui apparaît. Les nuages sont bas, coiffant les sommets, un petit vent glacial descend de l’immense masse de glace. Mais dans cette grisaille, la palette des nuances de bleu n’est que plus impressionnante.
De temps à autre on entend les craquements des séracs… avant que les plus avancés s’effondrent dans la mer. En fait, au fond du Seño, ce sont deux glaciers qui terminent leur course dans la mer, alors que sur la photo satellite, ils ne forment qu’un en se jetant dans la mer.
Et sur cette même photo qu’on observe sur notre tablette, un point bleu: notre position exacte que le GPS nous donne. Un point bleu qui nous place largement sur le glacier alors qu’en fait nous sommes encore à environ 1 km du front glaciaire.
Le Ventisquero a donc reculé d’au moins 2 kilomètres depuis la prise de la photo qui doit dater au maximum d’une dizaine d’année.
Alors, bien sûr, on le savait! Mais le constater, le mesurer là, directement, sous nos yeux, si fort, si rapide laisse une sensation de gâchis.
Si le glacier nous offre ainsi largement assez de glaçons pour l’apéro du Réveillon, pas sûr qu’on puisse lui souhaiter une Bonne Année.
Magnifique. On vous souhaite une toute bonne année. Affectueusement. Mireille et Patrice
Impresionante.
Feliz Año nuevo para los Chamadistas !
Que todo os vaya bien por esas tierras increíbles !
Abrazo fuerte.