15’000 habitants, 3 lignes de bus, 2 compagnies de taxi et plus de 1200 voitures, Nuuk défend son rang de capitale, la plus petite du monde, faut-il préciser.

Comme ça cela pourrait paraître bucolique, mais découverte par un jour de vent et de pluie, la première impression est désolante : Des blocs, alignés au cordeau, des grandes rues désertes, du granit gris, du bitume gris, un ciel gris…

« Faut avoir tué son père et sa mère pour se retrouver ici » Et puis comme souvent, comme le fait remarquer Jeanda, une deuxième visite, qui plus est sous un beau soleil, fait remonter un peu le « rating » de la ville.


L’animation de la rue piétonne, le petit souk improvisé devant le centre commercial, le marché aux poissons et aux phoques et le vieux quartier dit « colonial » avec ses petites maisons en bois de toutes les couleurs, sous le regard d’Hans Egede le pasteur à l’origine de la colonisation danoise, dont la statue, Corcovado local, surveille tout ça de son piédestal. Allez, on lui met tout juste la moyenne !
Nuuk, c’est aussi un changement d’équipage. Sylvie, Stéphane et Thomas ont atterri sur la petite piste construite sur les hauts de la ville. Enfin atterri… « c’est plutôt du plaqué d’avion sur la piste » comme le fait remarquer Stéphane à peine débarqué du Fokker 50 d’Air Iceland, au terme de 3 heures de vol depuis Reykjavik, en passant au dessus de l’Inlandsis, la calotte glaciaire du Groenland.