3 jours de grand vent : 30 à 35 nœuds de nord-ouest. Pas un temps à mettre Chamade dehors. Du moins volontairement. On se calfeutre bien à l’abri dans le port de China où une fois de plus nous sommes accueillis « comme à la maison ».
C’est d’abord Hiromitsu qui accoure pour nous prendre les amarres et nous aider à caler Chamade malgré la houle qui agite le port. Avec sa femme Aurea, originaire des Philippines, il coule une retraite heureuse ici à China, alternant entretien et sortie de pêche avec son bateau acheté à Okinawa.
Dès le lendemain il nous organise une livraison de fuel par camion depuis le port voisin de Wadomari. C’est aussi Michito rencontré au onsen de l’hôtel Floral. Il vient de la région de Fukuoka et possède un voilier à Shinmoji Marina. Il se souvient de nous avoir vu passer en octobre. Le lendemain à 8 heures du matin il vient nous réveiller pour nous offrir une bouteille de shochu (saké de patate douce). Même pas moyen de l’inviter prendre un café, il doit filer à l’aéroport.
Et puis c’est bien sûr Shoko, Hiroaki et leur fille Manari, rencontrés en avril dernier. Lui vient de rentrer d’Inde où il organise et accompagne régulièrement des trecks pour ses clients japonais.
Ils sont toujours contents d’avoir choisi de quitter Tokyo pour venir s’installer dans l’île. Même s’ils songent à changer de domicile, leur vieille maison traditionnelle laissant passer un peu trop l’eau, l’humidité et le froid. Mais pas de quoi ternir la chaleur des moments passés ensemble !
Enfin, comment ne pas succomber aux meilleurs sablés du Japon (et même du monde !). Fabriqués pièce par pièce par Rie, la tenancière du « Typhoon cafe ». Un lieu « babacool » tout en douceur (sablé, ambiance…)
Seul problème, le café n’est ouvert que 2 heures par jour (sauf le dimanche et jeudi) et les sablés sont tellement recherchés que nous n’avons pu en acheter que 10 ! Mais 10 fois un délice !