Et nous voilà à Puerto Toro, le « poblado mas austral del mundo »
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Nous venons y jeter l’ancre pour une nuit, le temps que s’ouvre la fenêtre météo qui nous permettra d’aller contourner le Cap Horn. Elles sont vraiment rares cette année. La dernière date de plus de trois semaines. Et courte! Celle de demain devrait durer 36 heures, pas plus, avant que le baston règne à nouveau sur la falaise la plus connue des marins. Pas question donc de la manquer. Nous repartirons vers 5 heures du matin en espérant saluer le rocher en fin d’après-midi.
Puerto Toro a bien changé depuis notre premier passage en 2003.
Seule constante… la pluie!
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Le village dispose maintenant de la 4G et d’un mini-market.
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Juan, le propriétaire, rit quand on lui rappelle la maison qui brûlait encore, sous la pluie, au moment de notre arrivée en 2003: « Oui, oui, j’avais aidé à sortir les meubles…!
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Mais la grande nouveauté, c’est la construction d’un nouveau port… en fait d’une rampe pour permettre l’accostage d’un ferry. Un chantier sans doute stratégique pour l’Armada, puisque le village ne compte toujours que 23 habitants dont 5 enfants scolarisés.
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Tout change pour que rien ne change… Pas si sûr… comment avoir encore, les pieds dans la boue, le sentiment d’être vraiment au bout du bout du monde?
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Et reste une question sans réponse: qui est le facétieux Vaudois qui a intrigué par ici, à 13’210 km de son village?
Alors, après avoir écrit à la commune de Boussens qui m’a répondu par retour de courrier,, voilà l’explication du panneau. C’est un ressortissant de Boussens, d’origine chilienne qui a séjourné quelques jours à Puerto Torro qui a fait ce panneau, après avoir obtenu l’autorisation de Puerto Terro.
Amitiés. Françoise