Le moteur tourne… l’alizé a faibli, une météo idéale pour prendre la mer.
Première escale pour Chamade sur la route des Gambier : Le port de Papeete, escale technique obligatoire, histoire de faire réparer notre radar qui fait des siennes depuis l’année dernière et, bien sûr, y chercher ce fameux MDI de rechange.

En 8 ans Tahiti a bien changé. Une marina a été construite juste au bord du 4 voies qui longe la mer, à l’endroit même où il y a 37 ans j’ancrais Chiloe à coté de Tamata. Il y a 8 ans, avec Chamade, il n’y avait là qu’un ponton métallique peu agréable. C’est désormais une vraie marina avec de l’eau, de l’électricité et de vraies douches, le tout accessible à coup de carte à puce.

Ça c’est le côté confortable, avouons-le, même si le charme n’est plus le même. D’autant plus que désormais, Papeete est sur la route des géants de la croisière. 3 monstres qui vont se succéder durant nos 5 jours d’escale, nous coupant du vent de l’alizé et nous enfumant joyeusement !

Ah Tahiti… ça reste mythique mais il y a loin du rêve à la réalité. L’agglomération de Papeete, la capitale, compte à elle seule 140’000 des 190’000 habitants de l’ile de Tahiti.
A terre, la circulation semble encore avoir doublé depuis notre dernier passage. Le trafic sur l’avenue qui longe le port est infernal et pétaradant. De 5h du matin à 19 heures le soir. Heureusement, après tout se calme, il est vrai qu’en Polynésie on se lève avec les coqs et on se couche avec les poules!
Autant dire que pour l’ambiance sable blanc, cocotiers et lagon turquoise, il faut s’éloigner de la ville. Ou mieux, gagner les autres archipels, les Iles-sous-le-vent, les Tuamotu ou les Gambier.
Ça tombe bien, c’est justement notre intention. Le radar est réparé (merci Tuatea de ASsystem).
On guette la bonne fenêtre météo et hop, cap sur Tikehau l’atoll le plus à l’ouest des Tuamotu.

Adieu Tahiti… qui s’éloigne dans le soleil couchant.
170 milles et deux nuits plus tard, Tikehau sort de l’horizon à la lumière de l’aube…

La passe est franchie sans problème et Jean-Pierre peut découvrir les joies et les beautés du lagon.

L’escale sera courte. Dimanche une fenêtre parfaite de vent de nord-est puis de nord va nous propulser dans la bonne direction. En quatre jours et autant de nuits nous espérons être à Hao. Plus de la moitié des 900 milles (1660 km) qui nous séparent des Gambier devraient être derrière nous !
Magnifique blog
Bien écrit
Bons vents à vous tous
Bonjour Marc et Jean-Pierre,
Merci pour ces superbes photos et pour le texte.
Plaisir de voir Jean-Pierre en tenue légère face à une eau magnifique et une île superbe.
Les conserves sont-elle bonnes ?
Amitiés à tous les deux. Françoise