volatilité!

Nous sommes cette fois-ci en haute mer! Pas une trace de vie à l’horizon, ou presque. Seul un beau fou tourne autour de Chamade. Et mentionnons aussi la dizaine de petits calamars retrouvés ce matin sur le pont. Mais là c’est de trace de mort dont il faut parler. Tout va bien à bord si ce n’est qu’à Wall Street, le cours de la firme Eole fait preuve ces jours d’une grande volatilité. Pas facile pour le trader de Chamade de faire le bon investissement. Depuis notre départ mercredi de La Paz, l’humeur d’Eole est changeante. Et durant les premières 24 h, entre les îles bordant la péninsule de Basse Californie, les effets thermiques s’en sont donnés à cœur joie pour chahuter Chamade, d’autant plus que les courants ont façonné des vagues courtes, abruptes et étonnement hautes pour un vent dépassant à peine les 20 noeuds. De quoi nous offrir une mise en bouche assez salée. Ce n’est qu’au niveau du Cabo San José qu’on a pu « s’installer » et profiter d’une belle deuxième nuit de navigation sous une lune presque pleine. Mais Eole toujours un peu caractériel a décidé d’aller voir ailleurs s’il y était! Et nous voilà dans une brise évanescente mais gratifiés d’un reste de houle qui fait claquer les voiles. Une fois de plus notre code D nous sauve, nous permettant vaille que vaille de filer 4 noeuds. Demain nous serons à San Benedicto, dans l’archipel des Revillagigedo, un magnifique cône de cendres volcaniques. Mais l’escale risque d’être brève si la météo confirme l’arrivée par l’est d’une vaste zone de calmes lundi ou mardi. On risque de filer à l’anglaise vers l’ouest au plus vite. Et tant pis si l’on doit se passer d’une dernière nuit complète de sommeil avant les trois semaines de quarts qui nous attendent.

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