Zapping à Fukuoka

S’il y a une chose dont les Japonais sont fiers, c’est leur « Takuhaibin », leur service de coursiers porte à porte qui fonctionne partout au Japon. Des services en fait puisque la concurrence règne, d’une efficacité remarquable que les Japonais utilisent à tour de bras. Les petites camionnettes font totalement partie du paysage et ici les gros bras américains (UPS, Fedex et autres) n’ont pas leur mot à dire.

Vérification pratique avec ce zapping sur Chamade dont la chaîne d’ancre est totalement rouillée après 8 ans de bons et loyaux services. On décide donc de changer de chaîne.

Opération tentante puisque dans la marina d’Odo il y a un petit shipchandler, un magasin d’accastillage affilié au groupement « Shipchandler Japan ».

Il nous en faut 60 mètres, en diamètre 10 et calibrée pour le guindeau.

Miracle, il y en a au catalogue et par chance elle est disponible dans l‘entrepôt principal de cette chaîne de magasin à Nagoya, à tout de même près de 600 kilomètres ! Et 60 mètres de chaîne, cela pèse dans les 130 kilos. Une broutille pour les « Takuhaibin ». La commande est passée vendredi après-midi et dimanche matin, à 10 heures, les 130 kilos de chaîne sont devant le bateau ! La livraison est comprise dans le prix catalogue ! A 20 km comme à 600.

Seul bémol… C’est 50% plus cher qu’en Europe, comme d’ailleurs tout le matériel nautique au Japon. Mais la facilité avec laquelle nous avons pu procéder au changement nous fait vite oublier les 250 francs supplémentaires !

Tout aussi japonais, mais peut-être moins agréable : si vous faite escale à la marina d’Odo, ne comptez pas y faire une grâce matinée… surtout le week-end !

La marina abrite en effet un groupe de jeunes régatiers fort actifs, surtout en dériveurs (420, 470 et laser). Rien de trop surprenant… jusqu’à ce samedi matin, à 7 heures tapantes…

Là, soudainement, des cris,  des « hurlements »… Les jeunes régatiers viennent d’entamer leur gymnastique collective… une sorte de version nipponne du « haka » maori.

Et les groupes se succèdent tous les quarts d’heure…

Autant mettre (en rythme) l’eau à chauffer pour le café !

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